A un an de la présidentielle, le candidat sortant non encore déclaré multiplie les cadeaux: 4 milliards en 2016, 8,5 milliards en 2017 et encore plus après en années pleines ...
Les efforts budgétaires consentis s'échelonneront jusqu'en 2020. Et si la droite revient au pouvoir en 2017" je souhaite bon courage à ceux qui voudront faire machine arrière" a déclaré la fausse ingénue Najat Valaud Belkacem. Cela en dit long sur l'état d'esprit du gouvernement empêtré sur sa gauche par un Mélenchon revanchard et au centre gauche, par un Macron ambitieux.
Augmentation du point d'indice des fonctionnaires, revalorisation de la profession d'enseignant, primes à l'embauche, plan de formation exceptionnel des chômeurs, baisse des cotisations sociales des agriculteurs, plan de soutien à l'élevage, financement de la transition énergétique, mesures en faveur des jeunes, et dernièrement au Congrès des Maires suppression de la réduction des dotations aux collectivités de 1 milliard d'euros, et toutes celles à venir, car il y a encore des catégorise sociales qui n'ont pas été arrosées...
Etonnant quand la dette continue de flirter avec les 2000 milliards, et après les années de prélèvements exorbitants que nous venons de subir.
Etonnant quand la France est dévastée aux yeux de l'opinion internationale, désertée par des millions de touristes, une économie bloquée par des grèves à répétition d'irréductibles de la CGT une chienlit généralisée encouragée par la mansuétude du gouvernement envers Nuit Debout, et qui a fait école...
Au delà des coûts directs cités plus haut, ce sont des milliards supplémentaires qui vont manquer à la croissance qui semblait redémarrer...
Oubliés les engagements européens de réduction du déficit en dessous de 3 % du PIB, alors que l'on avait là un bon moyen de redorer le blason de la France à l'étranger, et de la remettre en position de force pour relancer l'Union Européenne.
Quelle que soit la majorité que les Français se donneront en 2017, l'héritage pourri devra être assumé, et ce ne sera pas une sinécure, à moins que les Français amnésiques aient perdu la mémoire du quinquennat calamiteux qui se termine.
Etienne Remaud